Laïcité: La vie après l’attentat

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Image (la-croix.com): des bouquets et des messages déposés en hommage à Samuel Paty.

Le 16 novembre à Conflans-Saint-Honorine, le professeur d’histoire Samuel Paty est assassiné à quelques mètres de son collège par un terroriste islamiste. Cet acte fait suite à une vague de protestation sur les réseaux sociaux contre cet enseignant concernant des caricatures de Charlie Hebdo étudiées en cours.

Faut-il arrêter d’enseigner certains fondements de la laïcité et de l’histoire ou simplement les expliquer autrement? C’est la question que tout le monde se pose après l’attentat. Les professeurs, eux, sont nombreux à témoigner de faits d’élèves ou de leurs parents qui protestent contre telle ou telle question en classe, notamment en littérature et en histoire-géographie. Une enseignante déclare avoir arrêté d’utiliser des caricatures de Mahomet avec ses élèves et venir en cours avec «la peur au ventre».

Au total, c’est 935 signalements pour « atteinte à la laïcité » qui ont été relevés l’année dernière.

Les professeurs se sentent abandonnés par le Ministère de l’Éducation Nationale. Ils déclarent ne pas être assez soutenus par leur hiérarchie et être très souvent critiqués par les parents.

Pour le chef d’État, Emmanuel Macron, il faut continuer à enseigner ces valeurs républicaines, se battre contre l’obscurantisme. Il a également déclaré vouloir durcir les sanctions contre l’islamisme radical.

Sources: francetvinfo.fr/la-croix.com.

Pierrick Mouëza