Le Mexique, cimetière des journalistes?

Selon l’agence Reporters Sans Frontières une centaine de journalistes aurait été tués depuis 2000 au Mexique, dont 3 depuis janvier 2020.

La violence continue de régner au Mexique et en particulier celle visant les médias. Samedi dernier, Jorge Armenta, un journaliste mexicain a été assassiné en pleine rue, alors qu’il faisait l’objet d’un programme de protection pour personnes menacées.

La longue liste des homicides de reporters au Mexique fait écho aux nombreuses recherches et aux ouvrages des journalistes traitant sur le trafic de drogue, ou encore la corruption. Ce genre d’enquête dérangeraient même les autorités, souvent en entente directe avec les cartels, déjà pointées du doigt après des menaces à l’encontre de journalistes.

Dans un pays submergé par la violence des cartels de narcotrafiquants et la corruption politique, difficile de mener efficacement les enquêtes et les procédures judiciaires et très souvent, les homicides restent impunis. L’organisation Reporters Sans Frontières dénonce d’ailleurs la lenteur de ces procédures notamment à propos de l’affaire du journaliste Javier Valdez tué en 2017, suite à ses enquêtes sur le trafic de drogue.

Selon un classement de Reporter Sans Frontières, le Mexique fait partie des 3 pays les plus dangereux pour les journalistes avec la Syrie classée première et l’Afghanistan troisième.

sources: rsf.org/le Monde.

Pierrick Mouëza

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